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Qui sommes-nous?

Notre collectif s'est créé début novembre 2020.
En deux semaines, près de 80 personnes, en France et en Europe, employé(e)s, mères de famille, agriculteurs, ingénieur(e)s, comptables, sans emploi, retraité(e)s, de droite ou de gauche, ont entamé une grève de la faim pour exiger le déblocage des énormes moyens nécessaires notamment à la transition écologique mais aussi la santé et l’emploi. Nous sommes aujourd'hui beaucoup plus nombreux dans ce mouvement totalement apolitique (nous ne soutenons aucune formation politique en particulier).

Notre tronc commun se résume ainsi:

Nous avons décidé de nous mettre en grève de la faim.
Cet engagement fait suite à celui du rapporteur général du budget européen Pierre Larrouturou, qui exige la mise en place -dans le budget qui est actuellement voté pour 7 ans- d’une taxe sur la spéculation financière.

Une taxe de (seulement) 0.1% qui rapporterait entre 50 et 60 milliards € à l’Europe, et viendrait doubler la somme prévue dans ce domaine… même si nous sommes encore loin des 600 milliards € que l’adaptation au réchauffement climatique et ses conséquences écologiques, sociales et sanitaires, exige.

 

Au-delà de ce strict cadre chronologique, notre mouvement se construit autour d’une demande simple : que les gouvernements, les Etats, mettent en œuvre concrètement (ce qui signifie notamment en les finançant) les solutions connues, établies, chiffrées qui permettront de limiter la casse due au dérèglement climatique. Le changement climatique concernera tous les domaines de nos vies, qu’il s’agisse de l’environnement, des emplois, des risques sanitaires, et de la simple capacité à nous nourrir convenablement sur une planète que les migrations humaines et les évènements météorologiques extrêmes vont considérablement transformer. 

 


 

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Nous avons initialement repris l'initiative du rapporteur général du budget européen  Pierre Larrouturou, alors qu'il était lui-même en grève de la faim: la crise climatique va exiger des centaines de milliards d'euros; il est absolument vital que les dirigeants européens élaborent et votent un vrai plan de relance « climat-santé-emploi », taxer correctement la spéculation est un des moyens d'y parvenir.
 

Sous l'impulsion d'Angela Merkel, le prochain Sommet européen des 10 et 11 décembre va entériner de nouveaux objectifs climatiques de l'Union européenne : réduire de 50% nos émissions de CO2 d'ici à 2030. Soit un coût de 600 milliards d'euros par an selon la Commission.

L'Europe négocie actuellement un cadre financier pluriannuel (CFP) qui s'étalera sur la période 2021-2027. A l'heure actuelle, ce CFP atteint les 1075 milliards d'euros. Une infime partie sera destinée à une véritable transition écologique et sociale permettant de respecter les objectifs climatiques. C'est insuffisant. L'Europe a besoin de ressources nouvelles et c'est maintenant que cela se décide.

Nous savons que les centaines de milliards d’euros nécessaires sont disponibles.

Ayons le courage politique d’aller les chercher où ils sont.

Nous, anonymes, exigeons une taxation franche, immédiate et conséquente sur la spéculation financière, à la hauteur de ce que nous devons collectivement mettre en place pour préserver le bien commun et le vivant.

Selon les calculs de la Commission elle-même, une taxe de 0,1% (!) permettrait de récupérer 50 milliards d’euros supplémentaires chaque année.

Qu’est-ce qu’on attend ?

La spéculation n'a aucune utilité économique, elle ne produit rien et ne fait que déstabiliser les marchés. Nul ne devrait la défendre.
 

Nous, anonymes, refusons d'accepter que nos dirigeants protègent constamment le monde de la finance au lieu de nous préparer à encaisser les chocs à venir.


Nous comptons sur les médias et journalistes pour informer le public de notre engagement et nous aider à grossir (même si c’est paradoxal dans une grève de la faim) : nous voulons que tous ceux qui pourraient nous rejoindre pour faire pression sur les dirigeants européens le puissent.

Facebook:https://www.facebook.com/grevistesdelafaimclimat

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